Auteure : Adiki Puplampu
Date : 15 Septembre 2023
S'il y a une chose dont Larry Afun est sûr, c'est qu'il est passionné par la recherche. Étudiant international sur le point d'entamer sa troisième année à l'Université de Toronto, la carrière académique de Larry a été motivée par sa curiosité et sa volonté d'apprendre. De sa participation au Comité ÉDI de l'Université de Toronto à ses victoires dans divers concours, notamment la Bourse du Doyen et le Prix Audrey Perry pour la Vie Étudiante, Larry est un étudiant accompli qui rêve depuis des années de travailler dans un environnement de recherche.
« Il y a ce paradoxe de l’expérience, où si vous n’avez pas d’expérience, il est difficile d’accéder aux domaines dans lesquels vous pouvez acquérir de l’expérience et c’était précisément mon expérience à l’Université de Toronto. »
Ce n’est que lorsqu’il a été accepté dans le Programme ELITE de l’Université de l’Alberta qu’il a eu l’occasion d’explorer concrètement son intérêt pour la recherche. Encouragé à postuler par un ami et stagiaire du Programme ÉLITE, Larry était enthousiaste face à l'opportunité offerte par le programme de s'engager dans des recherches précieuses avec des chercheurs principaux expérimentés.
À l'Université de Toronto, Larry est étudiant au baccalauréat ès sciences avec spécialisation en physiologie et en immunologie. Choisir une spécialisation a été difficile pour Larry dont les intérêts vont de la biologie évolutive à la philosophie, à la psychologie et même aux mathématiques. Finalement, il a décidé de doubler sa spécialisation en raison de la flexibilité que cela lui donne ; la physiologie lui permet d'explorer des concepts scientifiques plus généraux tandis que l'immunologie permet des découvertes scientifiques plus granulaires, une combinaison parfaite pour quelqu'un qui est curieux de tout.
Cet été, Larry met sa passion pour la recherche et son esprit curieux à l'épreuve en travaillant dans le laboratoire du Dr Plemel à l'Université de l'Alberta, où il étudie les cellules microgliales dans le but de trouver des états microgliaux qui pourraient avoir des effets thérapeutiques pour les patients de la sclérose en plaques (SEP). Plus précisément, le laboratoire travaille à valider la présence de cellules ayant des effets thérapeutiques chez les patients atteints de SEP. Le Canada a le taux de SEP le plus élevé au monde, avec environ 94 000 personnes atteintes de la maladie auto-immune, un nombre qui devrait augmenter dans les années à venir.
Larry a déjà apporté des contributions importantes au laboratoire. Au tout début de son stage, il avait pour mission de trouver un moyen de cartographier spatialement la présence de cellules microgliales à l'aide d'un logiciel que personne d'autre dans le laboratoire n'avait utilisé. Au début, il était intimidé par cette tâche. Mais après quelques semaines de réflexion sur le problème, Larry a produit un protocole que le laboratoire utilise désormais pour cartographier la densité cellulaire. Il a également récemment développé un protocole pour automatiser le comptage cellulaire, une tâche qui était auparavant effectuée manuellement.
« Ce qui m'étonne, c'est que je suis payé pour faire cela. Je le ferai gratuitement », a déclaré Larry.
Si l’on considère l’éventail de personnes que Larry compte comme source d’inspiration, du neuroscientifique Sam Harris au biologiste évolutionniste Richard Dawkins et au psychologue Paul Bloom, la curiosité et la détermination académique de Larry ne sont aucunement surprenantes. Ce qui l'attire vers chacun de ces penseurs, c'est leur honnêteté intellectuelle, leur réflexion profonde et leur adhésion à la raison. Des traits que Larry, en tant que chercheur émergent, cultive clairement dans sa propre pratique scientifique.
Même si son parcours professionnel est encore en cours de développement, Larry sait que son parcours sera scientifique. On peut affirmer sans se tromper que l'intérêt de Larry pour la recherche a été confirmé par son expérience cet été et que ce n'est que le début de sa carrière de chercheur naissante.